
C’est une forte prise de parole qu’a faite l’ancienne Miss France, Alexandra Rosenfeld, sur son compte Instagram ce mardi 19 août. Dans un long message publié sur le réseau social, elle décide de témoigner une deuxième fois, et cette fois-ci, à visage découvert.
En effet, la maman de Ava et Jim, avait déjà pris la parole dans les colonnes du magazine ELLE, en avril dernier, de manière anonyme. Son prénom avait été modifié et était devenu Éléonore.
Sans le nommer, Alexandra Rosenfeld fait référence à son ex-compagnon, le chef étoilé, Jean Imbert. L’ex reine de beauté et l’un des plus grands chefs français de sa génération, ont été en couple durant un an, entre 2013 et 2014. Ce dernier est depuis plusieurs mois accusé de violences conjugales par plusieurs de ses ex-compagnes.
Alexandra Rosenfeld : « Je ne cherche rien à gagner »
« Il y a plus de dix ans, j’étais avec quelqu’un. Il m’a mis un coup de tête, une fois. Mais bizarrement, ce n’est pas ça qui m’a marquée. Ce qui m’a abimée, c’était tout ce qu’il y avait autour. Le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur. C’était lent, insidieux… l’emprise. Je ne savais pas que ça s’appelait comme ça. Je croyais que le problème, c’était moi. Je suis restée. Parce-que je l’aimais. » C’est par ces mots forts, qu’Alexandra Rosenfeld débute son témoignage.
La compagne du journaliste Hugo Clément poursuit en indiquant lui avoir pardonné et s’être pardonnée à elle-même. Elle explique aussi avoir hésité a témoigner la première fois puis l’avoir fait pour que les autres victimes soient crues elles aussi. « J’ai dit oui. Pas contre lui. Pas par vengeance. Mais pour elles. Pour nous. On m’a appelée Éléonore, c’était un faux nom mais ce que j’ai dit était vrai.«
Ce coup lui aura valu d’avoir le nez fracturé, radiographie pour preuve à l’appui. Il a dit « qu’il se défendait. Ce qu’il a répondu est faux. Et les personnes présentes ce jour-là le savent. » poursuit-elle. Avant de conclure : « Je suis restée parce-que j’étais sous emprise. Je ne cherche rien à gagner – juste la paix d’être en accord avec moi-même. »
Jean Imbert conteste les accusations
A l’époque de la parution de l’article par nos confrères de ELLE, Jean Imbert avait réagi aux accusations par le biais de son équipe communication. Le chef cuisinier du Plaza Athénée avait reconnu le coup de tête, tout en indiquant « regretter » ce geste.
Quant au reste des accusations des autres femmes, ses représentants contestent les faits reprochés.